Le Cinéma d'Aska

des films, du cinéma, de la télé, moi.

Tellement Proches!

Vu le 1/2/2005 à l'UGC Orient Express salle 3 en VO
Conditions : correctes
Post générique : non

Le sujet de Tellement Proches!, film espagnol, est rigolo : une femme juive présente pour la première fois son fiancé, palestinien et originaire d'Israël, à sa famille. Bon ce n'est pas forcément rigolo dit comme ça. A la manière de Woody Allen, on pourrait en faire un drame ou une comédie. Le duo de metteur en scène, Teresa de Pelegri et Dominic Harari, a donc choisi la seconde optique avec une belle famille à la fois originale et pourtant si proche : père absent, mère qui lave le saucisson au liquide vaisselle, soeur jeune devenue mère perdue, grand père ancien militaire maintenant gâteux et frère en pleine crise religieuse et très pratiquant (le film se déroule un vendredi soir au début du shabbat donc). Ce dernier impose ses vues aux autres membres de sa famille. Ficelle assez grosse mais diablement efficace. La première partie est très amusante avec des allures de pièce de théâtre (toute la partie a lieu dans l'appartement familial).

Mais voilà, il faut bien trouver un fil conducteur et le réalisateur invente une histoire rocambolesque autour du possible homicide involontaire du futur gendre envers son beau-père. La deuxième partie souffre alors de la faiblesse du traitement très convenue de cette histoire. Critique elle-même convenue et récurrente tant nombre de film avec un bon sujet de départ ont une deuxième partie moins intéressante.
Reste encore quelques très bonnes scènes drôles (comme lorsque le frère apprend l'hébreu à sa nièce en cachette) ou fines (la "mort" du grand père et l'évocation de l'holocauste). La remarquable interprétation de tout le casting au débit frénétique achève de tirer vers le haut le métrage.
Au final, Tellement Proches! n'est pas une réflexion sur un thème délicat et se présente plus comme une comédie bâtie autour de ce thème. Et de ce point de vue, cette chronique familiale sans prétention est réussie

La scène qui tue : la fouille des valises où la parano du frère explose.

Revoir le film : peu de chances que j'en ai l'occasion.

« Home | Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »
| Next »

» Post a Comment