Constantine
Vu le 17/05/2005 à l'UGC Georges 5 salle 1 (balcon) en VO
Conditions : correctes
Post Générique : oui. C'est étonnant pour ce genre de film mais oui. Et il est plutôt bien.
Bigre, encore l'adaptation d'un comic book dont je n'ai pas lu la moindre bulle. Je suppose qu'il devait être très sombre et nous narrer un combat dantesque entre les forces de l'enfer et celles du paradis sans aucune concession.
Passé dans la moulinette du politiquement correct, Constantine risque de ne froisser personne. Ainsi donc, le paradis et l'enfer existent et surtout ces lieux ont la même représentation que pourrait s'en faire un enfant. Univers donc archi codifié avec tous les symboles (chat, soufre...), règles (un suicidé va en enfer...) et personnages associés : Dieu, qu'on ne verra jamais, Diable, qu'on verra, anges, démons, Gabriel (interprété avec arrogance par Tilda Swinton), sorciers... bref rien de neuf, aucune surprise. On aura même droit à un exorcisme façon « Michael Bay remake le film de Friedkin » (c'est pas mal quand même).
Mais soit, il est parfois sympa de se faire raconter une histoire dans un univers connu et codifié. Au milieu de la lutte paradis contre enfer, Constantine a la faculté de voir anges et démons oeuvrant pour le gain des âmes, pouvoir lourd à porter qu'il utilisa pour chasser les démons. Fumeur en phase terminale d'un cancer, il est voué à se retrouver en enfer et donc à retrouver ses ennemis... une ultime mission autour d'une femme pourrait bien renverser la balance... Keanu Reeves, dépressif à souhait, est plutôt convaincant. Et c'est bien le seul : son sidekick est inconsistant tout comme la belle Rachel Weisz.
Fort heureusement, l'intrigue est divertissante avec quelques bons rebondissements. Les effets sont jolies, les décors sont jolis, les fx sont jolis, la photo est jolie (et sombre) et les accessoires sont rigolos : bave de dragon, pistolet en forme de croix, chaise pour voir le futur... les techniciens ont du bien s'amuser pendant le tournage tandis que le réalisateur Francis Lawrence, dont c'est le premier film, agence le tout sans génie (les scènes d'action sont pourries) mais en respectant le travail accompli par ses collaborateurs. Et comme quand je suis au cinéma, je suis très indulgent, je passe un bon moment. Ni plus. Ni moins. Comme j'avais annoncé.
La scène qui tue : la recherche de Constantine en enfer de la soeur jumelle de l'héroïne, très visuelle.
Revoir le film : là je me dis que je le reverrai sans problème mais je risque d'être déçu. Constantine fait parti de ces films où je ne me remémore certains aspects du film que pour lui trouver encore plus de défauts.
Conditions : correctes
Post Générique : oui. C'est étonnant pour ce genre de film mais oui. Et il est plutôt bien.
Bigre, encore l'adaptation d'un comic book dont je n'ai pas lu la moindre bulle. Je suppose qu'il devait être très sombre et nous narrer un combat dantesque entre les forces de l'enfer et celles du paradis sans aucune concession.
Passé dans la moulinette du politiquement correct, Constantine risque de ne froisser personne. Ainsi donc, le paradis et l'enfer existent et surtout ces lieux ont la même représentation que pourrait s'en faire un enfant. Univers donc archi codifié avec tous les symboles (chat, soufre...), règles (un suicidé va en enfer...) et personnages associés : Dieu, qu'on ne verra jamais, Diable, qu'on verra, anges, démons, Gabriel (interprété avec arrogance par Tilda Swinton), sorciers... bref rien de neuf, aucune surprise. On aura même droit à un exorcisme façon « Michael Bay remake le film de Friedkin » (c'est pas mal quand même).
Mais soit, il est parfois sympa de se faire raconter une histoire dans un univers connu et codifié. Au milieu de la lutte paradis contre enfer, Constantine a la faculté de voir anges et démons oeuvrant pour le gain des âmes, pouvoir lourd à porter qu'il utilisa pour chasser les démons. Fumeur en phase terminale d'un cancer, il est voué à se retrouver en enfer et donc à retrouver ses ennemis... une ultime mission autour d'une femme pourrait bien renverser la balance... Keanu Reeves, dépressif à souhait, est plutôt convaincant. Et c'est bien le seul : son sidekick est inconsistant tout comme la belle Rachel Weisz.
Fort heureusement, l'intrigue est divertissante avec quelques bons rebondissements. Les effets sont jolies, les décors sont jolis, les fx sont jolis, la photo est jolie (et sombre) et les accessoires sont rigolos : bave de dragon, pistolet en forme de croix, chaise pour voir le futur... les techniciens ont du bien s'amuser pendant le tournage tandis que le réalisateur Francis Lawrence, dont c'est le premier film, agence le tout sans génie (les scènes d'action sont pourries) mais en respectant le travail accompli par ses collaborateurs. Et comme quand je suis au cinéma, je suis très indulgent, je passe un bon moment. Ni plus. Ni moins. Comme j'avais annoncé.
La scène qui tue : la recherche de Constantine en enfer de la soeur jumelle de l'héroïne, très visuelle.
Revoir le film : là je me dis que je le reverrai sans problème mais je risque d'être déçu. Constantine fait parti de ces films où je ne me remémore certains aspects du film que pour lui trouver encore plus de défauts.