Sideways
Vu le 11/2/2005 au Miramar Salle 2 en VO
Conditions : bonnes
Post Générique : non
Deux amis vont faire la route des vins californiens ensemble en guise d'enterrement de vie de garçon de l'un d'eux. A peine leur voyage démarre qu'ils boivent du vin dans leur voiture. Ca va être un film de pochtrons. Sideways est aussi et surtout une histoire d'amitié, une amitié qui a démarré sur une rencontre de circonstance, les deux hommes furent colocataires à l'université, et sur laquelle s'est tissée une relation durable entre ces deux personnages antagonistes où seul l'âge, la quarantaine, semble être le point commun. Ce petit road trip sera l'occasion pour eux deux de faire le point sur leur vie, leurs désillusions et leurs espoirs.
On devine un rapport de force. On devine que l'un, Miles prof, écrivain raté et très taciturne, fut sans doute le faire valoir de l'autre, Jack, acteur milieu de gamme sur le déclin mais réaliste et plein d'assurance. Miles semble presque envier son insolence, son sens du contact. Il accepte, ou subit, son aspect frustre, ses contradictions et son immaturité.
Ces deux personnages, fatalistes mais qui n'ont pas forcément espoir (d'être publié, d'obtenir un grand rôle) sont le point fort de Sideways. Fortement aidé par des acteurs crédibles dont l'excellent Paul Giamatti et avec un minimum d'indications et sans aucun jugement, le réalisateur Alexander Payne développe patiemment un buddy movie atypique tout en légèreté et réalisme. Il aborde des thèmes comme le mensonge, la lâcheté, l'amour mais aussi l'alcoolisme dans des situations qui sonnent justes.
Sans dénaturer le film, la dernière partie fait quelques détours dans le comique de situation avec succès, la scène d'intrusion pour récupérer le portefeuille est très amusante, puis se termine en jouant sur les émotions (un peu d'ailleurs comme dans son précédent film Monsieur Schmidt). Ce n'est pas tire larme non plus, Giamatti demeurant bouleversant avec sobriété.
Alexander Payne nous offre une belle ballade et de jolis portraits . Sideways n'est cependant pas le grand film annoncé et affiche un peu trop son genre, style cinéma indépendant et festival de Sundance, s'en vraiment s'en démarquer. Pas assez enivrant donc mais un très bon cru pour ce début d'année.
La scène qui tue : le regard de Paul Giamatti lorsqu'il contemple les retrouvailles de son ami avec sa future femme. Bouleversant.
Revoir le film : peut-être pas mais j'ai envie de revoir American Splendor, encore avec Paul Giamatti à la place.
Conditions : bonnes
Post Générique : non
Deux amis vont faire la route des vins californiens ensemble en guise d'enterrement de vie de garçon de l'un d'eux. A peine leur voyage démarre qu'ils boivent du vin dans leur voiture. Ca va être un film de pochtrons. Sideways est aussi et surtout une histoire d'amitié, une amitié qui a démarré sur une rencontre de circonstance, les deux hommes furent colocataires à l'université, et sur laquelle s'est tissée une relation durable entre ces deux personnages antagonistes où seul l'âge, la quarantaine, semble être le point commun. Ce petit road trip sera l'occasion pour eux deux de faire le point sur leur vie, leurs désillusions et leurs espoirs.
On devine un rapport de force. On devine que l'un, Miles prof, écrivain raté et très taciturne, fut sans doute le faire valoir de l'autre, Jack, acteur milieu de gamme sur le déclin mais réaliste et plein d'assurance. Miles semble presque envier son insolence, son sens du contact. Il accepte, ou subit, son aspect frustre, ses contradictions et son immaturité.
Ces deux personnages, fatalistes mais qui n'ont pas forcément espoir (d'être publié, d'obtenir un grand rôle) sont le point fort de Sideways. Fortement aidé par des acteurs crédibles dont l'excellent Paul Giamatti et avec un minimum d'indications et sans aucun jugement, le réalisateur Alexander Payne développe patiemment un buddy movie atypique tout en légèreté et réalisme. Il aborde des thèmes comme le mensonge, la lâcheté, l'amour mais aussi l'alcoolisme dans des situations qui sonnent justes.
Sans dénaturer le film, la dernière partie fait quelques détours dans le comique de situation avec succès, la scène d'intrusion pour récupérer le portefeuille est très amusante, puis se termine en jouant sur les émotions (un peu d'ailleurs comme dans son précédent film Monsieur Schmidt). Ce n'est pas tire larme non plus, Giamatti demeurant bouleversant avec sobriété.
Alexander Payne nous offre une belle ballade et de jolis portraits . Sideways n'est cependant pas le grand film annoncé et affiche un peu trop son genre, style cinéma indépendant et festival de Sundance, s'en vraiment s'en démarquer. Pas assez enivrant donc mais un très bon cru pour ce début d'année.
La scène qui tue : le regard de Paul Giamatti lorsqu'il contemple les retrouvailles de son ami avec sa future femme. Bouleversant.
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