Madagascar
Vu le 4/7/2005 à l'UGC Odéon salle 1
Langue : anglais
Condtions : bonnes
Post générique : non, pas vraiment à part un hippopotame volant.
Marty le zèbre est enfermé dans un zoo et rêve de liberté. Ces amis, un lion, une girafe et un hippopotame ne le comprennent pas. Ils sont pourtant traités et nourris comme des princes et sont les vedettes du zoo. Une échappée manquée, où Marty prendra conscience qu'il ne peut pas se promener seul dans les rues de New York, vont les conduire tous dans la vraie jungle.
Madagascar propose donc par une inversion des codes où les animaux du zoo ne seraient pas tous épris de liberté. Ainsi, Alex, le lion, le roi de la jungle, est aussi la vedette du zoo et mange du steak à volonté. L'intrigue générale est plus originale et beaucoup moins édifiante et moralisatrice, au hasard, le très moyen Gang De Requins. Cette idée d'un retour forcé à la nature, avec les instincts qui reviennent peu à peu, est une histoire d'amitié tout ce qu'il y a de plus respectable.
Les sous-intrigues autour de singes savants, d'un roi de pacotille aux plans étranges sont absurdes et réjouissantes tout comme la résolution des enjeux du film qui sont expédiés et rigolos avec un banquet où les animaux trinquent avec de l'eau salée! Et la palme revient à un quatuor de pingouins qui rêve d'antarctique. Ce véritable commando est au coeur des meilleurs moments du films, les plus ouvertement absurdes. Les réalisateurs avaient en fait en tête de faire un remake de quatre garçons dans le vent avec des pingouins à la place des Beatles.
Le ton général est donc résolument farfelu avec de nombreuses scènes oniriques et grotesques et des animaux complètement "humanisés" dans le zoo, particulièrement le lion Alex qui découvre dans la jungle qu'il peut marcher à quatre pattes ou la girafe hypocondriaque (et qui passe des scanners...).
Côté dessin, je craignais le pire après avoir vu la bande-annonce particulièrement sur le design des animaux qui ressemblaient à des polygones. Le résultat est plutôt bon et reste dans la ligne farfelue que les réalisateurs se sont fixées. Eric Darnell et Tom McGrath ont donc réalisé une comédie très sympathique. Sa modestie et également un certain manque de vrais moments hilarants ne conduira pas Madagascar au panthéon des grands films d'animation mais ravira petits et grands.
On saluera aussi une volonté de sortir de la "tradition" des films d'animation signés Dreamworks : références et parodies écrasantes, marketing complaisant et moralisme outrancier. Madagascar s'est écarté de tout cela et à ce titre, il pourrait peut-être mieux vieillir que Shrek.
La scène qui tue : les pingouins qui regardent l'horizon sur la banquise :"That sucks!".
Ce que ma copine en a pensé : Un samedi soir. Un dîner à la maison. Nous discutons cinéma avec un couple d'amis qui ont vu Madagascar. "C'était pas mal. Mais bon, on s'est un peu ennuyés. C'est vraiment un film pour les enfants. Je crois que l'on a passé l'âge". Perdu ! On n'a pas passé l'âge. Madagascar est un film pour tous les âges: les Petits comme les Grands. Je partais donc avec un énorme à priori en allant voir ce film et je me suis laissée emporter par cette histoire d'animaux contraints par un seul de partir à l'aventure dans les rues de New York, puis dans une île paradisiaque où ils affrontent la nature hostile ainsi que leur propre nature, leur propre tempérament. Les gags affluent grâce à leurs nouveaux meilleurs amis lémuriens qui sont un ressort comique des plus drôles. Le jeune lémurien aux grands yeux véhéments m'a particulièrement émue et fait rire. Bref, chers amis, vous aviez tort, Madagascar est un film plein de tendresse pour les Petits, certes, mais avec plein de gags pour les Grands également. Mais vous resterez toujours mes amis !
Revoir le film : oui, à la télé. Un avantage de ces films pas vraiment inoubliables mais divertissants et inoffensifs est cette faculté de le revoir sans souci.
Langue : anglais
Condtions : bonnes
Post générique : non, pas vraiment à part un hippopotame volant.
Marty le zèbre est enfermé dans un zoo et rêve de liberté. Ces amis, un lion, une girafe et un hippopotame ne le comprennent pas. Ils sont pourtant traités et nourris comme des princes et sont les vedettes du zoo. Une échappée manquée, où Marty prendra conscience qu'il ne peut pas se promener seul dans les rues de New York, vont les conduire tous dans la vraie jungle.
Madagascar propose donc par une inversion des codes où les animaux du zoo ne seraient pas tous épris de liberté. Ainsi, Alex, le lion, le roi de la jungle, est aussi la vedette du zoo et mange du steak à volonté. L'intrigue générale est plus originale et beaucoup moins édifiante et moralisatrice, au hasard, le très moyen Gang De Requins. Cette idée d'un retour forcé à la nature, avec les instincts qui reviennent peu à peu, est une histoire d'amitié tout ce qu'il y a de plus respectable.
Les sous-intrigues autour de singes savants, d'un roi de pacotille aux plans étranges sont absurdes et réjouissantes tout comme la résolution des enjeux du film qui sont expédiés et rigolos avec un banquet où les animaux trinquent avec de l'eau salée! Et la palme revient à un quatuor de pingouins qui rêve d'antarctique. Ce véritable commando est au coeur des meilleurs moments du films, les plus ouvertement absurdes. Les réalisateurs avaient en fait en tête de faire un remake de quatre garçons dans le vent avec des pingouins à la place des Beatles.
Le ton général est donc résolument farfelu avec de nombreuses scènes oniriques et grotesques et des animaux complètement "humanisés" dans le zoo, particulièrement le lion Alex qui découvre dans la jungle qu'il peut marcher à quatre pattes ou la girafe hypocondriaque (et qui passe des scanners...).
Côté dessin, je craignais le pire après avoir vu la bande-annonce particulièrement sur le design des animaux qui ressemblaient à des polygones. Le résultat est plutôt bon et reste dans la ligne farfelue que les réalisateurs se sont fixées. Eric Darnell et Tom McGrath ont donc réalisé une comédie très sympathique. Sa modestie et également un certain manque de vrais moments hilarants ne conduira pas Madagascar au panthéon des grands films d'animation mais ravira petits et grands.
On saluera aussi une volonté de sortir de la "tradition" des films d'animation signés Dreamworks : références et parodies écrasantes, marketing complaisant et moralisme outrancier. Madagascar s'est écarté de tout cela et à ce titre, il pourrait peut-être mieux vieillir que Shrek.
La scène qui tue : les pingouins qui regardent l'horizon sur la banquise :"That sucks!".
Ce que ma copine en a pensé : Un samedi soir. Un dîner à la maison. Nous discutons cinéma avec un couple d'amis qui ont vu Madagascar. "C'était pas mal. Mais bon, on s'est un peu ennuyés. C'est vraiment un film pour les enfants. Je crois que l'on a passé l'âge". Perdu ! On n'a pas passé l'âge. Madagascar est un film pour tous les âges: les Petits comme les Grands. Je partais donc avec un énorme à priori en allant voir ce film et je me suis laissée emporter par cette histoire d'animaux contraints par un seul de partir à l'aventure dans les rues de New York, puis dans une île paradisiaque où ils affrontent la nature hostile ainsi que leur propre nature, leur propre tempérament. Les gags affluent grâce à leurs nouveaux meilleurs amis lémuriens qui sont un ressort comique des plus drôles. Le jeune lémurien aux grands yeux véhéments m'a particulièrement émue et fait rire. Bref, chers amis, vous aviez tort, Madagascar est un film plein de tendresse pour les Petits, certes, mais avec plein de gags pour les Grands également. Mais vous resterez toujours mes amis !
Revoir le film : oui, à la télé. Un avantage de ces films pas vraiment inoubliables mais divertissants et inoffensifs est cette faculté de le revoir sans souci.
Bonjour Aska,
1°) Dans le film, on voit des pingouins à côté d'ordinateurs qui disent un truc du genre "ça marche pas !" ou "j'y comprends rien".
2°) Le logo de Linux est un pingouin.
3°) Question : quel était le but de la manoeuvre ? J'avoue que je ne vois pas trop...
By
ben l'animal logo d'un système d'exploitation qui pietine les touches d'un clavier puis qui s'exclame d'un air désolé "j'y comprends rien", ça m'a bien fait rire !
sinon,
bonjour Aska,
lorsque tu dis que ce film sort des traditions des films d animation, notamment les références écrasantes, tu veux dire qu'elles sont plus subtiles ou qu'il n'y en a moins ?
parce que j ai rarement vu un film avec autant de références cinématographiques ...
pour n'en citer que quelques unes :
Seul au Monde, Zoolander, American Beauty, Mission, La planète des Singes de 1967, Matrix, Shinning et les chariots de feu évidemment. bon en fait je crois que j ai cité toutes celles que j avais trouvé.
et j ai en tout cas passé un bon moment devant ce film !
By
eedee,
Merci beaucoup pour ta contribution, je n'avais pas fait ce lien entre Linux et les pingouins et c'est vrai qu'on peut y penser:) Je penche plutôt sur l'idée que ce gag est involontaire et que les auteurs cherchaient simplement à jouer sur le décalage entre les pingouins et les technologies humaine.
Et je ne crois pas du tout à une manoeuvre de dénigrement des produits linux.
Corwin,
Merci aussi pour ton commentaire:)
Tu as raison, il y a beaucoup de références également dans le film. J'ai sans doute été moins écrasé par les différentes parodies que les autres film d'animation de Dreamworks.
Nombreuses comédies animées utilisent la parodie comme source de gags et c'est une marque de fabrique chez Dreamworks de parodier des films qui sont parfois sortis très peu de temps avant la parodie elle-même. Ca peut être très drôle mais le risque que le film vieillisse vite sera très augmenté. Shrek 2 me fait marrer mais fera t'il rire mes enfants? Je ne pense pas car les références n'auront plus beaucoup de sens pour eux. Madagascar échappera peut-être à ce problème.
Pour terminer, je dirais que la parodie est à utiliser avec parcimonie, porter sur des films qui peuvent devenir des classiques et elle ne doit pas être une fin en soi.
By
de plus, les enfants ou meme pas mal d'adultes ne ramarquent pas des références (pour Shrek2 je ne sais pas, mais pour Madagascar je préfère employer le terme de références ( parfois même subtiles)) à des films comme Mission ou Zoolander !!
By
Tu as raison, "référence" convient bien mieux que "parodie". A ce propos, je n'ai pas vu Zoolander (ça arrive même au meilleur) si bien que la référence m'a bel et bien échappée :)
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