Land Of The Dead
Vu le 16/8/2005 à l'UGC Ciné Cité des Halles Salle 6
Langue : anglais
Conditions : bonnes. La salle est en pente abrupte, c'est pas mal du tout.
Post Générique : non
C'est en très grande pompe que nous est proposé Land Of The Dead. Le marketing, bande-annonce et affiches, laisse entendre que le metteur en scène George A. Romero serait un des plus grands metteurs en scène du siècle et que ce film serait son "ultime chef d'oeuvre". Evidemment, ce n'est que du marketing mais personne n'a tiqué pour autant. Imagine t'on un "Spielberg, le plus grand réalisateur de tous les temps, vous propose de le suivre dans son plus grand chef d'oeuvre"? Enfin soit, ainsi Romero "revient au genre qu'il a inventé". Il est temps de s'attarder au grand retour du maître dans son genre de prédilection.
Les Zombies ont donc presque gagné. Difficile de savoir comment, la bêtise humaine sans doute, mais le fait est là : les humains sont reclus dans des enclaves où une petite partie de privilégiée tente de conserver son mode de vie consumériste. Le règne des hommes est donc de plus en plus précaires d'autant plus que, comme nous l'indique l'affiche du film, "Maintenant ils [les zombies] communiquent".
Cette communication, Romero nous la propose dès la séquence d'ouverture où la caméra se ballade autour de zombies hagards et reproduisant des gestes qu'ils avaient l'habitude de faire avant leur triste condition. Une belle ouverture. Entre détails humoristiques comme cet orchestre morbide de zombies, et des maquillages superbes, Romero injecte une certaine mélancolie au milieu de ces êtres et en profite pour nous présenter le zombie Big Daddy (Eugene Clark) pompiste qui, par son intelligence, deviendra le chef de file d'un nouvel ordre et partira à l'assaut des humains dans leur ville fortifiée.
Après une maison, un centre commercial puis une base militaire, Romero voit donc encore plus grand en racontant le destin, sur une journée, d'une cité encore épargnée.
Cette cité vit des expéditions punitives et lucratives d'une bande qui fait le tour des environs, infesté de zombies, pour trouver nourriture et produits de consommation. Cette bande se compose essentiellement d'une machine dévastatrice, The Dead Reckoning, de quelques camions et d'une poignée de mercenaires le tout pour nourrir une ville entière. Symbolique mais déjà gênant pour la cohérence du film.
Mais ça ne s'arrête pas là vu que Romero va mettre en scène l'attaque et la victoire éclatante des Zombies vers la cité. Peut-être me dira t'on que je recherche le rationnel dans l'irrationnel cependant il est bel et bien dit dans le film que la milice défendant la cité est "payée, armée et entraînée". Et les armes sont des mitraillettes et des grenades. Pourtant, ce combat entre des humains doués de raison et luttant pour leur survie face à des zombies, certes nombreux, mais lents, peu organisés et toujours à découvert tournera systématiquement à l'avantage de ces derniers. Pour nous expliquer ce tour de force, Romero se contente de troublantes ellipses (comment sont tués les gens dans le mirador? Pourquoi aucune grenade n'est utilisée à part une dans une mêlée!? Comment les Zombies ont-ils pénétré dans un entrepôt fermé?...). C'est au moment de cette première attaque que je me suis posé la question : de qui se moque t'on?
Dans le cas d'un huis clos, on peut facilement comprendre l'embarras face aux zombies d'une poignée d'humains cloîtrée dans un petit espace avec des ressources limitées. C'est une des raisons pour laquelle les trois premiers opus fonctionnent bien. Ici le terrain de jeu est trop grand et Romero, qui donne peu d'indications, peine à gérer clairement de si grands espaces et un si grand nombre de personnes. Et surtout, dans ces rues ou plaines que des zombies approchent très lentement, il est difficile de nous faire croire à leur victoire écrasante.
Ainsi, là où Shaun Of The Dead assume une tonalité plus "réaliste" (et drôle), où une grosse armée organisée peut détruire sans problème une multitude de zombies, Romero nous impose le contraire sans prendre la peine de nous expliquer pourquoi.
Ce n'est hélas pas tout, l'acceptation de ces partis pris très discutables autour d'une suprématie tacite des zombies n'empêcheront pas de déchanter. Comme c'est un film de zombies et que c'est Romero, il y a bien sur une charge contre notre société que les fans absolus ne manqueront pas de mettre en avant comme cette "fabuleuse" description de la lutte des classes où les riches vivent bien et les pauvres non ce qui en étonnera plus d'un. Saloperie d'humanité.
Romero ne s'arrête pas là et, à travers cette enclave qui tente de vivre comme avant en faisant semblant de ne pas voir à la tragédie qui se joue à leurs portes, pointe du doigt une certaine idée du protectionnisme tendance Bush avec un Dennis Hopper (très bien) jouant Kaufman, dirigeant sans état d'âme la cité et qui ne "négocie jamais avec les terroristes". Rien de nouveau sous le soleil. Pour servir son propos, nous devons subir un long monologue explicatif pour neuneus de Kaufman afin que tout le monde comprenne bien qu'il n'est pas un mec sympa.
La critique est en plus poussée jusqu'à l'absurde dans ce monde où les quelques derniers survivants se permettent encore de jouer les arrogants et les supérieurs, et au-mieux l'indifférence (et la tolérance façon "Zombie mais sympa"!), en exploitant et tyrannisant les Zombies. Une dérive évoquée d'ailleurs dans Shaun Of The Dead de manière plus cynique et mordante.
Romero dresse en fait un portrait désenchanté de l'humanité courant à sa propre perte. Comme dans ses précédents opus, le film se termine dans l'expectative sur une fuite des principaux protagonistes. La différence demeure qu'ici la fuite n'est pas contrainte et le réalisateur propose même une alternative avec des hommes qui souhaitent rester sur place, dans la ville dévastée, pour résister et reconstruire. Romero choisit donc explicitement sa préférence : la fuite. Drôle de message.
La liberté de ton de Romero est donc absorbée par cet état des lieux grossier de notre société. Quant à l'imagerie gore, elle est décevante. Un comble. En modernisant l'action vers les codes actuels, Romero ne nous laisse pas grand chose. Les nombreuses eviscérations et orgies sont souvent montées comme un clip, Michael Bay n'est pas si loin, et dans une demi obscurité. Reste quelques head shots sympas, des beaux maquillages (et une apparition, obligée, de Tom Savini), de jolies effets gores quand même dont un douloureux arrachage de piercing (au nombril), un zombie clown... des miettes.
Cette modernisation touche au grotesque façon film d'horreur pour ados standard avec les scènes éculées de surprise où les zombies tout lents et crétins se révèlent être des as du camouflage surgissant silencieusement de derrière des buissons, de portes dérobées pour se retrouver systématiquement à deux centimètres d'un humain, ou même de plusieurs, sans être vu. Tellement mécanique que leurs apparitions deviennent systématiquement prévisibles (un des plus horripilants est ce skater qui fait le guet isolé dans une cabane et qui, au lieu d'être sur ses gardes en territoire ennemi, préfère écouter de la musique dans son walkman! Afin d'être mieux surpris sans doute. Pathétique.)
Enfin, le manque flagrant d'argent, ou sa mauvaise utilisation, achève mon agacement. Outre cette lacune dans la gestion de l'espace et du nombre, les attaques en masse de Zombies, et l'action en général, manquent de panache. En dehors de quelques jolies visions de déambulations dans l'eau et des vues aériennes des rues envahies, la bataille Zombie/Humains, étant gagné d'avance, n'offre pas grand chose de spectaculaire. Même cette machine supposée destructrice, The Dead Reckoning, n'est pas vraiment exploitée. Une manière de montrer que Romero a choisi de sous-exploiter les hommes.
Au détriment du spectaculaire et du cinéma, Romero fait dans le pamphlet politique et tente de montrer les dangers d'une société repliée sur elle-même. On peut dans une certaine mesure apprécier son noir portrait des hommes pour le plus grand bénéfice des zombies qui sont, par leur naïveté enfantine et leur volonté d'être considéré, presque les gentils du film. Mais, outre la simplicité du propos et finalement son caractère peu dérangeant et même politiquement correct dans notre beau pays (on n'hésite jamais ici à reprendre un peu d'anti américanisme bushiste), cette attitude se fait au mépris de la cohérence du récit et des règles que Romero avait lui-même établi dans ses précédents films.
Land Of The Dead est une grande déception. Alors que j'étais dans d'excellentes dispositions, l'accumulation de défauts m'a consterné. Et si je n'avais pas lu le hors série de Mad Movies qui lui est consacré, j'oserai dire que le réalisateur est prétentieux. Quoi qu'il en soit, le film ne supporte pas la comparaison avec Shaun Of The Dead ni même avec le remake d'un de ses propres film, L'Armée Des Morts. Des bons films de Zombies réalisés par des élèves, très respectueux et admiratifs de leur maître, mais qui désormais l'ont dépassé.
La scène qui tue : ça ne casse pas des briques mais bon voir Hopper ramasser tout son argent et se débarasser salement de ses alliés est assez drôle.
Ce que ma copine en a pensé : Prenez une histoire de zombis qui apprennent à nager. Rajoutez un héros incompris mais sympathique. Mélangez avec le "maire" de la ville retranchée, riche et puissant qui assassine ses "sujets" comme il le souhaite. Et vous obtiendrez plusieurs avis sur Land of the Dead. Les uns y voient un critique sociale de l'ordre établi et des puissants de ce monde contre la classe moyenne qui ne fait que survivre et qui sont en première ligne à chaque coup de Trafalgar. Les autres y comprennent juste une banale histoire de zombies de plus dans l'histoire du cinéma avec des chats qui miaulent à gauche de la prochaine victime, alors que le zombie qui va attaquer est à droite... Ma foi, j'ai quand même trouvé la critique sociale un peu niaise et plate, donc vous savez maintenant à quel camp j'appartiens !
Revoir le film : dans très longtemps. J'irai sûrement voir la suite s'il y en a une malgré tout.
Langue : anglais
Conditions : bonnes. La salle est en pente abrupte, c'est pas mal du tout.
Post Générique : non
C'est en très grande pompe que nous est proposé Land Of The Dead. Le marketing, bande-annonce et affiches, laisse entendre que le metteur en scène George A. Romero serait un des plus grands metteurs en scène du siècle et que ce film serait son "ultime chef d'oeuvre". Evidemment, ce n'est que du marketing mais personne n'a tiqué pour autant. Imagine t'on un "Spielberg, le plus grand réalisateur de tous les temps, vous propose de le suivre dans son plus grand chef d'oeuvre"? Enfin soit, ainsi Romero "revient au genre qu'il a inventé". Il est temps de s'attarder au grand retour du maître dans son genre de prédilection.
Les Zombies ont donc presque gagné. Difficile de savoir comment, la bêtise humaine sans doute, mais le fait est là : les humains sont reclus dans des enclaves où une petite partie de privilégiée tente de conserver son mode de vie consumériste. Le règne des hommes est donc de plus en plus précaires d'autant plus que, comme nous l'indique l'affiche du film, "Maintenant ils [les zombies] communiquent".
Cette communication, Romero nous la propose dès la séquence d'ouverture où la caméra se ballade autour de zombies hagards et reproduisant des gestes qu'ils avaient l'habitude de faire avant leur triste condition. Une belle ouverture. Entre détails humoristiques comme cet orchestre morbide de zombies, et des maquillages superbes, Romero injecte une certaine mélancolie au milieu de ces êtres et en profite pour nous présenter le zombie Big Daddy (Eugene Clark) pompiste qui, par son intelligence, deviendra le chef de file d'un nouvel ordre et partira à l'assaut des humains dans leur ville fortifiée.
Après une maison, un centre commercial puis une base militaire, Romero voit donc encore plus grand en racontant le destin, sur une journée, d'une cité encore épargnée.
Cette cité vit des expéditions punitives et lucratives d'une bande qui fait le tour des environs, infesté de zombies, pour trouver nourriture et produits de consommation. Cette bande se compose essentiellement d'une machine dévastatrice, The Dead Reckoning, de quelques camions et d'une poignée de mercenaires le tout pour nourrir une ville entière. Symbolique mais déjà gênant pour la cohérence du film.
Mais ça ne s'arrête pas là vu que Romero va mettre en scène l'attaque et la victoire éclatante des Zombies vers la cité. Peut-être me dira t'on que je recherche le rationnel dans l'irrationnel cependant il est bel et bien dit dans le film que la milice défendant la cité est "payée, armée et entraînée". Et les armes sont des mitraillettes et des grenades. Pourtant, ce combat entre des humains doués de raison et luttant pour leur survie face à des zombies, certes nombreux, mais lents, peu organisés et toujours à découvert tournera systématiquement à l'avantage de ces derniers. Pour nous expliquer ce tour de force, Romero se contente de troublantes ellipses (comment sont tués les gens dans le mirador? Pourquoi aucune grenade n'est utilisée à part une dans une mêlée!? Comment les Zombies ont-ils pénétré dans un entrepôt fermé?...). C'est au moment de cette première attaque que je me suis posé la question : de qui se moque t'on?
Dans le cas d'un huis clos, on peut facilement comprendre l'embarras face aux zombies d'une poignée d'humains cloîtrée dans un petit espace avec des ressources limitées. C'est une des raisons pour laquelle les trois premiers opus fonctionnent bien. Ici le terrain de jeu est trop grand et Romero, qui donne peu d'indications, peine à gérer clairement de si grands espaces et un si grand nombre de personnes. Et surtout, dans ces rues ou plaines que des zombies approchent très lentement, il est difficile de nous faire croire à leur victoire écrasante.
Ainsi, là où Shaun Of The Dead assume une tonalité plus "réaliste" (et drôle), où une grosse armée organisée peut détruire sans problème une multitude de zombies, Romero nous impose le contraire sans prendre la peine de nous expliquer pourquoi.
Ce n'est hélas pas tout, l'acceptation de ces partis pris très discutables autour d'une suprématie tacite des zombies n'empêcheront pas de déchanter. Comme c'est un film de zombies et que c'est Romero, il y a bien sur une charge contre notre société que les fans absolus ne manqueront pas de mettre en avant comme cette "fabuleuse" description de la lutte des classes où les riches vivent bien et les pauvres non ce qui en étonnera plus d'un. Saloperie d'humanité.
Romero ne s'arrête pas là et, à travers cette enclave qui tente de vivre comme avant en faisant semblant de ne pas voir à la tragédie qui se joue à leurs portes, pointe du doigt une certaine idée du protectionnisme tendance Bush avec un Dennis Hopper (très bien) jouant Kaufman, dirigeant sans état d'âme la cité et qui ne "négocie jamais avec les terroristes". Rien de nouveau sous le soleil. Pour servir son propos, nous devons subir un long monologue explicatif pour neuneus de Kaufman afin que tout le monde comprenne bien qu'il n'est pas un mec sympa.
La critique est en plus poussée jusqu'à l'absurde dans ce monde où les quelques derniers survivants se permettent encore de jouer les arrogants et les supérieurs, et au-mieux l'indifférence (et la tolérance façon "Zombie mais sympa"!), en exploitant et tyrannisant les Zombies. Une dérive évoquée d'ailleurs dans Shaun Of The Dead de manière plus cynique et mordante.
Romero dresse en fait un portrait désenchanté de l'humanité courant à sa propre perte. Comme dans ses précédents opus, le film se termine dans l'expectative sur une fuite des principaux protagonistes. La différence demeure qu'ici la fuite n'est pas contrainte et le réalisateur propose même une alternative avec des hommes qui souhaitent rester sur place, dans la ville dévastée, pour résister et reconstruire. Romero choisit donc explicitement sa préférence : la fuite. Drôle de message.
La liberté de ton de Romero est donc absorbée par cet état des lieux grossier de notre société. Quant à l'imagerie gore, elle est décevante. Un comble. En modernisant l'action vers les codes actuels, Romero ne nous laisse pas grand chose. Les nombreuses eviscérations et orgies sont souvent montées comme un clip, Michael Bay n'est pas si loin, et dans une demi obscurité. Reste quelques head shots sympas, des beaux maquillages (et une apparition, obligée, de Tom Savini), de jolies effets gores quand même dont un douloureux arrachage de piercing (au nombril), un zombie clown... des miettes.
Cette modernisation touche au grotesque façon film d'horreur pour ados standard avec les scènes éculées de surprise où les zombies tout lents et crétins se révèlent être des as du camouflage surgissant silencieusement de derrière des buissons, de portes dérobées pour se retrouver systématiquement à deux centimètres d'un humain, ou même de plusieurs, sans être vu. Tellement mécanique que leurs apparitions deviennent systématiquement prévisibles (un des plus horripilants est ce skater qui fait le guet isolé dans une cabane et qui, au lieu d'être sur ses gardes en territoire ennemi, préfère écouter de la musique dans son walkman! Afin d'être mieux surpris sans doute. Pathétique.)
Enfin, le manque flagrant d'argent, ou sa mauvaise utilisation, achève mon agacement. Outre cette lacune dans la gestion de l'espace et du nombre, les attaques en masse de Zombies, et l'action en général, manquent de panache. En dehors de quelques jolies visions de déambulations dans l'eau et des vues aériennes des rues envahies, la bataille Zombie/Humains, étant gagné d'avance, n'offre pas grand chose de spectaculaire. Même cette machine supposée destructrice, The Dead Reckoning, n'est pas vraiment exploitée. Une manière de montrer que Romero a choisi de sous-exploiter les hommes.
Au détriment du spectaculaire et du cinéma, Romero fait dans le pamphlet politique et tente de montrer les dangers d'une société repliée sur elle-même. On peut dans une certaine mesure apprécier son noir portrait des hommes pour le plus grand bénéfice des zombies qui sont, par leur naïveté enfantine et leur volonté d'être considéré, presque les gentils du film. Mais, outre la simplicité du propos et finalement son caractère peu dérangeant et même politiquement correct dans notre beau pays (on n'hésite jamais ici à reprendre un peu d'anti américanisme bushiste), cette attitude se fait au mépris de la cohérence du récit et des règles que Romero avait lui-même établi dans ses précédents films.
Land Of The Dead est une grande déception. Alors que j'étais dans d'excellentes dispositions, l'accumulation de défauts m'a consterné. Et si je n'avais pas lu le hors série de Mad Movies qui lui est consacré, j'oserai dire que le réalisateur est prétentieux. Quoi qu'il en soit, le film ne supporte pas la comparaison avec Shaun Of The Dead ni même avec le remake d'un de ses propres film, L'Armée Des Morts. Des bons films de Zombies réalisés par des élèves, très respectueux et admiratifs de leur maître, mais qui désormais l'ont dépassé.
La scène qui tue : ça ne casse pas des briques mais bon voir Hopper ramasser tout son argent et se débarasser salement de ses alliés est assez drôle.
Ce que ma copine en a pensé : Prenez une histoire de zombis qui apprennent à nager. Rajoutez un héros incompris mais sympathique. Mélangez avec le "maire" de la ville retranchée, riche et puissant qui assassine ses "sujets" comme il le souhaite. Et vous obtiendrez plusieurs avis sur Land of the Dead. Les uns y voient un critique sociale de l'ordre établi et des puissants de ce monde contre la classe moyenne qui ne fait que survivre et qui sont en première ligne à chaque coup de Trafalgar. Les autres y comprennent juste une banale histoire de zombies de plus dans l'histoire du cinéma avec des chats qui miaulent à gauche de la prochaine victime, alors que le zombie qui va attaquer est à droite... Ma foi, j'ai quand même trouvé la critique sociale un peu niaise et plate, donc vous savez maintenant à quel camp j'appartiens !
Revoir le film : dans très longtemps. J'irai sûrement voir la suite s'il y en a une malgré tout.