La Cloche A Sonné
Vu le 6/9/2005 à l'UGC George V salle 7
Langue : Français
Conditions : bonnes
Post Générique : un son de cloche
Je n'ai pas grand chose à dire de La Cloche A Sonné. Essayons quand même. Ainsi dans sa grande maison de campagne, Simon Arcos est un docteur qui conduit ses patients lors de stages à traiter leurs problèmes et partir à la recherche de leur moi à travers des thérapies censées être pour le moins incongrues : régime de vie stricte, promenade interminable, conversation avec des vaches, taichi...
Et dans le groupe de patients, nous trouverons :
- Une sorte de nymphomane, qui a peut-être déjà eu une relation avec Arcos,
- Un mythomane dans la quarantaine qui vit encore chez sa mère,
- Une femme superficielle (et conne),
- Un cynique nerveux et sa femme qui a des problèmes de transit,
- Un muet joyeux, régulier du stage proposé par le docteur.
Si on est conciliant, on dira que Bruno Herbulot a tenté de mettre une pointe de réalisme dans ce film en montrant qu'on ne peut pas en une semaine de stage se confronter à soi-même et exterioriser tous ses problèmes. Sinon, on pourra dire qu'aucun des problèmes des personnages n'aura été traités (je ne dis même pas résolus) ou très superficiellement et que le film lui-même n'a pas vraiment de progression. Seul le personnage de François Cluzet (le cynique nerveux) aura droit à un peu plus d'attention aussi bien dans l'histoire elle-même que dans la plate mise en scène montrant peut-être que ce sont les patients qui adhèrent le moins à la thérapie du docteur qui s'en sortent le mieux.
Quoi qu'il en soit, La Cloche A Sonné ne raconte pas grand chose, juxtapose des scènes parfois sans aucun intérêt quand elles ne sont pas insérées sans explications (la scène de danse) et ne développe qu'une psychologie ultra sommaire ce qui pose un sérieux problème pour un film traitant de la recherche de soi.
Même si Fabrice Luchini est amusant, l'acteur, comme tout les autres, n'a pas grand chose à faire ni à dire. Et niveau comédie, je crois avoir ri de temps en temps mais, l'ayant vu il y a un mois, je ne sais plus pourquoi (béni soit les notes que je prends peu après avoir vu un film).
La Cloche A Sonné n'est même pas agaçant ou déplaisant. En fait, c'est surtout un film inconsistant. Et la cloche me direz-vous? Eh bien, elle servaient à marquer les différents temps de la journée. Le docteur la casse accidentellement à la toute fin. Voilà.
A retenir dans ce film : Je ne crois pas avoir vu Amira Casar aussi belle que dans ce film.
La Scène qui tue : pas grand chose à se mettre sous la dent. Sauvons cette demi-scène où Cluzet parle à une vache au clair de lune
Revoir le film : non
Langue : Français
Conditions : bonnes
Post Générique : un son de cloche
Je n'ai pas grand chose à dire de La Cloche A Sonné. Essayons quand même. Ainsi dans sa grande maison de campagne, Simon Arcos est un docteur qui conduit ses patients lors de stages à traiter leurs problèmes et partir à la recherche de leur moi à travers des thérapies censées être pour le moins incongrues : régime de vie stricte, promenade interminable, conversation avec des vaches, taichi...
Et dans le groupe de patients, nous trouverons :
- Une sorte de nymphomane, qui a peut-être déjà eu une relation avec Arcos,
- Un mythomane dans la quarantaine qui vit encore chez sa mère,
- Une femme superficielle (et conne),
- Un cynique nerveux et sa femme qui a des problèmes de transit,
- Un muet joyeux, régulier du stage proposé par le docteur.
Si on est conciliant, on dira que Bruno Herbulot a tenté de mettre une pointe de réalisme dans ce film en montrant qu'on ne peut pas en une semaine de stage se confronter à soi-même et exterioriser tous ses problèmes. Sinon, on pourra dire qu'aucun des problèmes des personnages n'aura été traités (je ne dis même pas résolus) ou très superficiellement et que le film lui-même n'a pas vraiment de progression. Seul le personnage de François Cluzet (le cynique nerveux) aura droit à un peu plus d'attention aussi bien dans l'histoire elle-même que dans la plate mise en scène montrant peut-être que ce sont les patients qui adhèrent le moins à la thérapie du docteur qui s'en sortent le mieux.
Quoi qu'il en soit, La Cloche A Sonné ne raconte pas grand chose, juxtapose des scènes parfois sans aucun intérêt quand elles ne sont pas insérées sans explications (la scène de danse) et ne développe qu'une psychologie ultra sommaire ce qui pose un sérieux problème pour un film traitant de la recherche de soi.
Même si Fabrice Luchini est amusant, l'acteur, comme tout les autres, n'a pas grand chose à faire ni à dire. Et niveau comédie, je crois avoir ri de temps en temps mais, l'ayant vu il y a un mois, je ne sais plus pourquoi (béni soit les notes que je prends peu après avoir vu un film).
La Cloche A Sonné n'est même pas agaçant ou déplaisant. En fait, c'est surtout un film inconsistant. Et la cloche me direz-vous? Eh bien, elle servaient à marquer les différents temps de la journée. Le docteur la casse accidentellement à la toute fin. Voilà.
A retenir dans ce film : Je ne crois pas avoir vu Amira Casar aussi belle que dans ce film.
La Scène qui tue : pas grand chose à se mettre sous la dent. Sauvons cette demi-scène où Cluzet parle à une vache au clair de lune
Revoir le film : non
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on Saturday, October 22, 2005 at 1:59 AM.
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