13 Tzameti
Vu le 20/2/2006 à l'UGC GeorgeV Salle 11
Langue : français
Conditions : bonnes
Post Générique : non
L'histoire en une phrase : un ouvrier, Sébastien, prend la place d'un homme louche et suit des instructions indiquées par une lettre, source peut-être d'une issue fort lucrative.
Critique :
Il y a d'abord dans 13 Tzameti une bonne idée de départ, celle d'un ouvrier, Sébastien, qui par un concours de circonstances, prend la place d'un homme louche et suit des instructions indiquées par une lettre, source peut-être d'une issue fort lucrative. Cet ouvrier, le réalisateur Géla Babluani prend le temps de nous le présenter lui et sa famille d'origine géorgienne (le réalisateur est géorgien) et de situation très modeste. Les liens sont tissés subtilement, par quelques sourires, peu de dialogues et de jolis plans. On peut toujours dire que le Noir et Blanc fait auteur ou prétentieux, c'est ici très bien et je pense que ce choix rend la suite plus réussie.
En tout cas, 13 Tzameti n'est pas un drame social mais bien un thriller qui démarre vraiment dès que Sébastien suit ces instructions qui forment un passionnant et intriguant jeu de piste pour finalement aboutir à une maison à l'écart de tout où débutera le vrai jeu, un jeu effroyable auquel Sébastien ne pourra se soustraire.
La partie qui se joue dans cette maison, qu'il serait dommage de révéler, est en effet marquante et particulièrement oppressante. Le réalisateur en profite pour nous livrer une belle et dérangeante description de la tension. Si les joueurs portent tous les stigmates de la tension, sueur, peur, mine de plus en plus hagarde comme au bord de la folie... celle-ci s'exprime de manière différente selon leur personnalité entre détachement morbide et intense crise de nerf. Une manière pour Géla Babluani de nous offrir un très beau casting de « gueules » avec en tête l'étonnant et forte tête Aurélien Recoing et également George Babluani, frère du réalisateur, tout en candeur et en incompréhension.
Quant aux spectateurs (dans le film) du jeu, leur cruelle indifférence sur le sort des joueurs tout comme leur excès d'enthousiasme face aux enjeux ajoutent une frénésie malsaine fondée sur le fric et l'amour du jeu.
Mais le plus horriblement réussi demeure l'arbitre, interprété par Pascal Bongard, qui semble complètement possédé, hurlant les ordres jusqu'à s'en briser les cordes vocales. Il fait froid dans le dos et achève de rendre toute cette partie du film presque insoutenable et machiavélique.
Purement fondé sur la terreur psychologique (pas d'effet gore ou de montages biscornus, seulement une mise en scène franche), 13 Tzameti ne donne aucune leçon mais se présente comme une expérience tétanisante sur la mort,
Quant aux dernières séquences, elles témoignent par leur déroulement de la haute tenue d'un scénario cohérent et habile, véritable Voyage Au Bout De l'Enfer (auquel 13 Tzameti est lié) qui font de Géla Babluani un réalisateur très prometteur.
Les films français qui sortent du cadre grosse comédie, film d'auteur ou film de prestige sans flamme (genre Arsène Lupin) ne sont pas nombreux mais il y en a. Et quand c'est un premier film, c'est vraiment réjouissant.
La scène qui tue : la préparation puis l'exécution de la première manche du jeu donne l'impression que Babluani nous a jeté dans l'arène sans prévenir. Forcément inoubliable.
Mon avis express : un ouvrier suit les traces d'un homme louche mais mort. Simple jeu de piste, il se retrouve embarquée dans un engrenage de mort, sans beaucoup d'espoir de retour. Beau noir et blanc, mise en scène franche sans effets toc, le réalisateur Géla Babluani nous invite pour son premier film à une expérience tétanisante précise et parfois insoutenable. Bravo!
Langue : français
Conditions : bonnes
Post Générique : non
L'histoire en une phrase : un ouvrier, Sébastien, prend la place d'un homme louche et suit des instructions indiquées par une lettre, source peut-être d'une issue fort lucrative.
Critique :
Il y a d'abord dans 13 Tzameti une bonne idée de départ, celle d'un ouvrier, Sébastien, qui par un concours de circonstances, prend la place d'un homme louche et suit des instructions indiquées par une lettre, source peut-être d'une issue fort lucrative. Cet ouvrier, le réalisateur Géla Babluani prend le temps de nous le présenter lui et sa famille d'origine géorgienne (le réalisateur est géorgien) et de situation très modeste. Les liens sont tissés subtilement, par quelques sourires, peu de dialogues et de jolis plans. On peut toujours dire que le Noir et Blanc fait auteur ou prétentieux, c'est ici très bien et je pense que ce choix rend la suite plus réussie.
En tout cas, 13 Tzameti n'est pas un drame social mais bien un thriller qui démarre vraiment dès que Sébastien suit ces instructions qui forment un passionnant et intriguant jeu de piste pour finalement aboutir à une maison à l'écart de tout où débutera le vrai jeu, un jeu effroyable auquel Sébastien ne pourra se soustraire.
La partie qui se joue dans cette maison, qu'il serait dommage de révéler, est en effet marquante et particulièrement oppressante. Le réalisateur en profite pour nous livrer une belle et dérangeante description de la tension. Si les joueurs portent tous les stigmates de la tension, sueur, peur, mine de plus en plus hagarde comme au bord de la folie... celle-ci s'exprime de manière différente selon leur personnalité entre détachement morbide et intense crise de nerf. Une manière pour Géla Babluani de nous offrir un très beau casting de « gueules » avec en tête l'étonnant et forte tête Aurélien Recoing et également George Babluani, frère du réalisateur, tout en candeur et en incompréhension.
Quant aux spectateurs (dans le film) du jeu, leur cruelle indifférence sur le sort des joueurs tout comme leur excès d'enthousiasme face aux enjeux ajoutent une frénésie malsaine fondée sur le fric et l'amour du jeu.
Mais le plus horriblement réussi demeure l'arbitre, interprété par Pascal Bongard, qui semble complètement possédé, hurlant les ordres jusqu'à s'en briser les cordes vocales. Il fait froid dans le dos et achève de rendre toute cette partie du film presque insoutenable et machiavélique.
Purement fondé sur la terreur psychologique (pas d'effet gore ou de montages biscornus, seulement une mise en scène franche), 13 Tzameti ne donne aucune leçon mais se présente comme une expérience tétanisante sur la mort,
Quant aux dernières séquences, elles témoignent par leur déroulement de la haute tenue d'un scénario cohérent et habile, véritable Voyage Au Bout De l'Enfer (auquel 13 Tzameti est lié) qui font de Géla Babluani un réalisateur très prometteur.
Les films français qui sortent du cadre grosse comédie, film d'auteur ou film de prestige sans flamme (genre Arsène Lupin) ne sont pas nombreux mais il y en a. Et quand c'est un premier film, c'est vraiment réjouissant.
La scène qui tue : la préparation puis l'exécution de la première manche du jeu donne l'impression que Babluani nous a jeté dans l'arène sans prévenir. Forcément inoubliable.
Mon avis express : un ouvrier suit les traces d'un homme louche mais mort. Simple jeu de piste, il se retrouve embarquée dans un engrenage de mort, sans beaucoup d'espoir de retour. Beau noir et blanc, mise en scène franche sans effets toc, le réalisateur Géla Babluani nous invite pour son premier film à une expérience tétanisante précise et parfois insoutenable. Bravo!
Pc or google tv of this software works stage wise. Adore I said earlier, the Dub turbo 2.
0 is acceptable on a Personal or a Macbook pro.
My web page - agencja detektywistyczna
By
Nikmati Bonus Menarik Dari Bolavita Sekarang...
-Nikmati Bous New member 10%
-Nikmati Bonus Cashback Hingga 10%
-Nikmati Juga Bonus jackpot Hingga Ratusan juta Rupiah Setiap harinya...
Info Lengkap Hubungi:
WA : 0812-2222-995
Line : cs_bolavita
Link : www.bolavita1.com
TERIMA KASIH
» Post a Comment