Le Cinéma d'Aska

des films, du cinéma, de la télé, moi.

Be Cool

Vu le 24/3/2005 à l'UGC Georges V salle 3
Langue : anglais
Conditions : correctes
Post Générique : quelques pas de danse amusants au début du générique avec les habituels gros nazes qui se lèvent de leur siège et restent comme des cons à regarder l'écran devant les spectateurs assis.

Le prêteur sur gage devenu producteur Chili Palmer (car Be Cool est la suite du film Get Shorty) a du vague à l'âme au boulot et décide de se mettre à la production musicale et d'entrer dans un monde peuplé de producteurs véreux, de gardes du corps homos, de rappeurs armés, de stars du rock bouffies, de jeunes débutantes... et bien sur de mafieux russes.

Devant tant de protagonistes, Be Cool se présente comme un film chorale à la distribution généreuse et avec la participation de nombreuses stars venues faire une plus ou moins longue apparition avec en prime Nicole Kidman en tête d'affiche d'un film imaginaire. Be Cool est cependant centré sur Chili Palmer (Travolta, tout en confiance) qui est, comme dans le premier opus, le chef d'ochestre d'une intrigue tarabiscotée et très ludique

Le récit est rondement mené. Lorsqu'on fait une suite/remake, il est souvent de bon ton de ne pas faire trop prétentieux et F. Gary Gray l'a bien compris. Il a le tact de ne pas trop en rajouter en se contentant de retrouver le style sympathique du premier film réalisé par Sonnenfeld sans essayer de rivaliser avec lui.
Bien joué : Be Cool se suit très agréablement et ne semble pas cappilotracté (ohoh) comme nombre de suites. La raison principale est qu'en plus d'être la suite d'une adaptation d'un roman d'Elmore Leonard, Be Cool est l'adaptation d'une suite toujours écrite par Elmore Leonard. Jolie phrase non? Ouais bon.

Bref, Be Cool est particulièrement amusant avec des dialogues/jokes multiples genre "Vous m'appelez quand? - Quand ton téléphone sonnera."... Moi ça me fait marrer. Chaque personnage est plutôt bien brossé et interprété et la plupart du casting joue beaucoup sur les attitudes et les clichés. C'est bien sur hilarant lorsqu'il s'agit de dépeindre le milieu gansta rap et ces afro américains tous armés et habillés avec des tee-shirts d'équipes de basket et des pantalons ridicules, vous savez ces jeans qui tombent donnant l'impression que la personne qui le porte a chié dans son caleçon. On en voit partout et c'est vraiment très nul.

Et si on pouvait attendre beaucoup de Vince Vaugh en producteur se prenant pour un noir avec des tenues abracadabrantes, la surprise et le clou du spectacle demeure The Rock en garde du corps efféminé en quête d'un rôle au cinéma : il est à mourir de rire. Son regard, ses fringues, sa coiffure, son allure sont parfaites si bien que l'acteur est presque touchant. Tout en autodérision, l'ex catcheur prend définitivement un chemin similaire à celui d'Arnold Schwarzenegger (la politque en moins?). Etonnant d'autant qu'il ne m'avait pas encore convaincu. Je n'ai ceci dit pas vu le paraît-il rigolo Bienvenue Dans La Jungle mais Le Roi Scorpion était plutôt pathétique.

Côté charme, Christina Millian n'est pas drôle du tout et s'efface devant la grande Uma Thurman qui recrée pour l'occasion son duo avec John Travolta pour notre plus grande joie. Et après tout ça, il faudrait vraiment faire la fine bouche pour ne pas dire qu'on a passé un bon moment.

La scène qui tue : Le "monologue" de The Rock tiré du film American Girls (Bring It On en Anglais - encore une traduction à la con)!

Revoir le film : c'est un film qui se revoit sans souci.
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